LES TABLEAUX-POEMES DE BRUNO NIVER

 


Inspiré par l’esprit révolutionnaire et les performances théâtrales de la tradition toujours vivante de la poésie futuriste Bruno Niver écrit le chant du Cosmos. Pendant ses poésoconcerts (néologisme crée par Igor Severyanin) il présente son cycle de poésie de l’espace dans lequel l’auteur combine avant-garde et pétrarquisme, poésie rimée et en vers libre.

Dans cette tentative de faire de la poésie une performance théâtrale Bruno Niver rassemble des musiciens, des acteurs,des danseurs et des designers. A l’issue d’une performance, une vente aux enchères fictive des écrits du poète fut organisée. C’est là que l’idée de de calligraphier ses poèmes lui vint.


Depuis 1999, Bruno Niver se consacre à la création de tableaux-poèmes, qui sont une visualisation de sa poésie. Dans le prolongement des expériences des futuristes russes, ou des calligrammes d’Apollinaire, il a tout d’abord créé des tableaux-poèmes en noir et blanc. Puis, poussant plus loin ses recherches, il y a ajouté des couleurs au pastel et à l’huile. Ces calligrammes sont ainsi devenus des tableaux à part entière, qui rappellent les expérimentations d’un Miro ou d’un Kandinsky, et s’inscrivent dans l’esthétique de la peinture moderne abstraite.


Lors d’une interview donnée à un journal d’art russe, Bruno Niver a défini ainsi son acte créateur : « Quand je dessine, j’essaye de représenter graphiquement l’image sonore que j’ai du poème que je suis en train d’écrire. C’est un peu comme si le poème se créait sous mes yeux : les vers et leur représentation visuelle inconsciente et spontanée, surgissent simultanément de mon imagination. Je n’entends pas à ce moment de véritable mélodie, mais juste un ensemble de sons qui dirigent ma plume et mon pinceau, comme un chef d’orchestre qui déchiffrerait une partition inconnue pendant une répétition. Ces notes, ou plutôt ces notations colorées, dictent les formes (calligraphie) et les couleurs que j’emploierai dans le tableau-poème, et ce qui est fondamental et toujours magique, leur rapport entre elles. Je ne sais jamais à quoi ressemblera l’œuvre finale, et c’est toujours avec une grande surprise que je la contemple, comme si elle avait été créée par quelqu’un d’autre… »


Entre 2000 et 2009, les tableaux-poèmes de Bruno Niver ont fait l’objet de nombreuses expositions personnelles à travers la Russie, aussi bien dans des galeries privées (Drévo à Moscou, Agora à Saint-Pétersbourg, galerie de la ville de Toula, etc) que dans des musées (Musée Pouchkine, Musée de la calligraphie, Musée Maïakovski, à Moscou, Centre d’Art Contemporain de Krasnodar, etc).

Ses œuvres sont exposées en permanence au Musée de la Calligraphie contemporaine de Moscou 

(http://www.calligraphy.mvk.ru/en/?idx=129&sw=p)


Après plusieurs années intenses à Moscou, Bruno Niver nous revient avec sa nouvelle création: Le Cabaret des trois soeurs, Moscou d’hier et d’aujourd’hui

    






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