«La lumière, le climat, la végétation, la vie à bord, les sites et les monuments historiques, les commentaires des guides, ma vie amoureuse, les vents, le soleil, les poissons , les sirènes, tous ces éléments épars qui composent un instant de vie dans un espace et un moment donnés, se cristallisaient comme par enchantement dans l’écriture et le dessin des tableaux-poèmes, où sont conservées ces impressions ineffables, qu’on rapporte toujours d’un voyage à travers des contrées nouvelles...

Que ce livre-bateau te fasse naviguer, cher lecteur, sur les vagues agitées de l’océan tumultueux de ton imagination libérée. »





 


“LA VIE EN BATEAU DE SAINT-PÉTERSBOURG À MOSCOU”


un voyage en tableaux-poèmes sur les lacs et les fleuves du nord de la Russie


SOUSCRIPTION


Format A4, 212 pages, 54 planches de tableaux-poèmes en couleur, 19 en Noir et Blanc. Impression numérique couleur sur papier union art brillant 200g



Couverture dure en baladec noir (impression cuir) avec gaufrage doré.

Edition de luxe numérotée de 1 à 50 

Edition bilingue Français/Russe  Prix public : 150€    Prix de souscription : 105€





LA VIE EN BATEAU DE SAINT-PETERSBOURG À MOSCOU


La vie en bateau (1)

Rythmée par les étapes et les écluses (2)

Et les repas trois fois par jour

Et les discours du Capitaine

Et les intrigues des bonnes

Et les chants des Sirènes

Et l’horizon que bornent

Les arbres des rives

Et les clochers d’églises submergées (3)

Par les vagues des Lacs (4)

Où l’horizon immense des couchers de soleils infinis (5)

Est tailladé par le sillage du bateau (6)

Qui fend les flots avec indifférence

Jetant un défi à la placidité des mers d’eau douce

Et au vent qui déchaîne les vagues qui moussent (7)

Sur l’étrave du navire

Dans l’oreille du Silence universel (8)

Que les poissons caressent

D’algues illuminant les profondeurs

BRUNO NIVER            LA VIE EN BATEAU DE SAINT-PETERSBOURG A MOSCOU

 

Voir un bateau partir et rester sur le quai,

Comme un coeur qu’on arrache

Comme une main qu’on laisse flotter au vent

Le bateau qui s’écarte du quai est comme un morceau de moi-même

Qui s’en va sur les eaux

Et peut-être ne me reviendra plus

Comme une feuille au vent

Comme un baiser qu’on lance à l’infini

Mais partir sur les eaux d’un fleuve à l’aventure

C’est revivre un peu l’épopée de nos ancêtres

C’est revenir un peu à l’état de Nature

C’est chercher l’origine de l’homme

Car nous sortons de l’eau et nous sommes de l’eau

C’est avec de vagues réflexions sur la nature de l’homme

par rapport à l’homme de nature, que je m’embarquais sur

un bateau avec la Muse pendant les nuits blanches, de Saint-

Pétersbourg, vers Moscou.

Elle aimait les framboises,

J’aimais les couchers de soleils infinis et les roses de feu

écloses sur les lacs.